Portrait de Paul Bougnoux (Promo 89)

Paul Bougnoux (promo 1989), Fondateur associé de Largillière Finance : « L’ISC est une école de l’ouverture d’esprit ».

 A sa sortie de l’ISC Paris, et avant son départ en coopération, Paul Bougnoux complète sa formation par un master d’audit international.
« A mon retour, j’ai intégré un cabinet d’audit où je suis resté six ans. De taille moyenne, ce cabinet intervenait dans des opérations de commissariat aux comptes et des missions spéciales auprès des tribunaux de commerce : je me suis rapproché des dirigeants d’entreprises et de leurs problématiques stratégiques ».
Paul part ensuite développer l’entreprise familiale, dont il triple le chiffre d’affaires. « Début 2002, j’ai décidé de revenir au conseil des dirigeants, en leur proposant ce que j’aurais aimé que l’on me propose quand je l’étais moi-même : un accompagnement global du haut-de-bilan, l’accent étant mis sur la création de valeur pour l’entreprise et pour les actionnaires. Avec mon actuel associé, Tanguy Mantelin, nous avons créé Largillière Finance, conseil en fusions-acquisitions. » Nous intervenons auprès de PME jusqu’à 75 millions de valorisation, mettons en place des opérations de LBO, des introductions en Bourse sur le marché libre, effectuons des levées de fonds... « L’année dernière, nous avons accompagné un tiers des opérateurs français de jeux en ligne, note Paul. L’autorité de régulation nous a d’ailleurs attribué le statut d’organisme certificateur financier. » En mai 2011, à Londres, Largillière Finance a reçu le prix de la « Meilleure société de conseil Corporate » décerné par la Egame Review pour ses compétences dans les jeux en ligne…

« Au fil d’une carrière assez animée, j’ai bénéficié de cette double formation initiale de l’ISC, à la fois théorique et pratique, souligne Paul. Mais j’insisterais sur sa capacité à former des managers capables d’appréhender les différentes dimensions de l’entreprise. Même lorsque l’on a choisi une spécialisation, l’Ecole permet de rester ouvert à toutes les autres et d’envisager l’entreprise dans la globalité de ses fonctions et de ses rôles. »



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