Par Laura de Logivière, présidente de ISC Paris-Alumni.
Nous savons que les mœurs changent. Ce qui était permis autrefois ne l’est plus, des choses jadis proscrites sont acceptées, au fil du temps. Mais un fait demeure : de siècle en siècle, les sociétés humaines ont dénoncé la tartuferie…
Le monde de l’entreprise a longtemps été un îlot où il était possible de pratiquer un double standard : des valeurs revendiquées d’une part, un comportement qui les contredit de l’autre. Les outils modernes de communication contribuent à faire tomber les barrières. Les entreprises sont devenues des espaces sociaux, aussi accessibles que la voie publique. Chaque décision managériale peut faire l’objet d’un buzz dévastateur, mais pas seulement : que le patron se « tienne bien » quand il est en vacances, sinon il aura les honneurs de Twitter ; les délibérations d’un conseil d’administration ou d’un comité d’entreprise seront diffusées sur une page FaceBook… Le bon aspect de la chose – il y en a un – c’est le reflux d’une certaine hypocrisie : nous devons mettre nos propos et nos actes en accord avec nos intentions affichées. Nous sommes aussi conduits à aborder les questions éthiques non comme des sujets périphériques - « la cerise sur le gâteau » - mais comme un enjeu central. L’Ecole a abordé cette question dans une conférence « Ethique et management ». Les réseaux peuvent nous aider dans cette réflexion, en associant au débat managers et experts – philosophes, théologiens, communicants, etc. On peut espérer qu’en nous efforçant de paraître vertueux, nous le deviendrons un peu plus…
Nous savons que les mœurs changent. Ce qui était permis autrefois ne l’est plus, des choses jadis proscrites sont acceptées, au fil du temps. Mais un fait demeure : de siècle en siècle, les sociétés humaines ont dénoncé la tartuferie…
Le monde de l’entreprise a longtemps été un îlot où il était possible de pratiquer un double standard : des valeurs revendiquées d’une part, un comportement qui les contredit de l’autre. Les outils modernes de communication contribuent à faire tomber les barrières. Les entreprises sont devenues des espaces sociaux, aussi accessibles que la voie publique. Chaque décision managériale peut faire l’objet d’un buzz dévastateur, mais pas seulement : que le patron se « tienne bien » quand il est en vacances, sinon il aura les honneurs de Twitter ; les délibérations d’un conseil d’administration ou d’un comité d’entreprise seront diffusées sur une page FaceBook… Le bon aspect de la chose – il y en a un – c’est le reflux d’une certaine hypocrisie : nous devons mettre nos propos et nos actes en accord avec nos intentions affichées. Nous sommes aussi conduits à aborder les questions éthiques non comme des sujets périphériques - « la cerise sur le gâteau » - mais comme un enjeu central. L’Ecole a abordé cette question dans une conférence « Ethique et management ». Les réseaux peuvent nous aider dans cette réflexion, en associant au débat managers et experts – philosophes, théologiens, communicants, etc. On peut espérer qu’en nous efforçant de paraître vertueux, nous le deviendrons un peu plus…
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Comportement privé et comportement public
2011-06-28 11:47:05
iscparis-alumni.com
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2013-12-19 17:04:50
2011-06-28 11:47:05
Karine SAILLAND
Par Laura de Logivière, présidente de ISC Paris-Alumni.
Nous savons que les mœurs changent. Ce qui était permis autrefois ne l’est plus, des choses jadis proscrites sont acceptées, au fil du temps. Mais un fait demeure : de siècle en siècle, les sociétés humaines ont dénoncé la tartuferie…
Le monde de l’entreprise a longtemps été un îlot où il était possible de pratiquer un double standard : des valeurs revendiquées d’une part, un comportement qui les contredit de l’autre. Les outils modernes de communication contribuent à faire tomber les barrières. Les entreprises sont devenues des espaces sociaux, aussi accessibles que la voie publique. Chaque décision managériale peut faire l’objet d’un buzz dévastateur, mais pas seulement : que le patron se « tienne bien » quand il est en vacances, sinon il aura les honneurs de Twitter ; les délibérations d’un conseil d’administration ou d’un comité d’entreprise seront diffusées sur une page FaceBook… Le bon aspect de la chose – il y en a un – c’est le reflux d’une certaine hypocrisie : nous devons mettre nos propos et nos actes en accord avec nos intentions affichées. Nous sommes aussi conduits à aborder les questions éthiques non comme des sujets périphériques - « la cerise sur le gâteau » - mais comme un enjeu central. L’Ecole a abordé cette question dans une conférence « Ethique et management ». Les réseaux peuvent nous aider dans cette réflexion, en associant au débat managers et experts – philosophes, théologiens, communicants, etc. On peut espérer qu’en nous efforçant de paraître vertueux, nous le deviendrons un peu plus…
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